Final Fantasy, le film, a le même nom et
les mêmes producteurs, (Square) que Le
jeu vidéo, vendu à 30 millions d'exemplaires dans le
monde. Tous deux mêlent science-fiction et heroïc fantasy mais
l'histoire et l'univers du long-métrage sont totalement originaux.
Le pari de Square consiste à utiliser son savoir faire dans le
domaine de l'image de synthèse et du scénario pour construire
une super production de 96 minutes, susceptible d'intéresser un
public plus large que celui du jeu video.
Jun Haïda, président
de Square et producteur de Final Fantasy a fait une tournée commerciale
en Europe en novembre 2000 pour montrer des extraits du film et souligner
l'avancée technologique qu'il représente : « Nous
visons un public de jeunes âgés de 12 à 30 ans, des
garçons mais aussi des jeunes filles qui aiment les films d'action.
Le film s'adressera à tous ceux qui aiment la science fiction.»
Sa sortie est prévue pour l'été 2001 aux USA et pour
l'automne de la même année en Europe.
Casting vocal et scénario solide
Final Fantasy se déroule en 2065 sur une planète terre ravagée.
Seuls les humains les plus résistants ont survécu dans un
univers de désolation dominé par les aliens. Deux clans
s'affrontent pour sauver le monde et le débarrasser des créatures
malfaisantes qui l'ont détruit, celui d'un général
adepte de solutions militaires radicales et celui d'Aki. Cette jeune scientifique
lutte contre les aliens en protégeant toute forme de vie.
Pour Jun Haïda : « La principale difficulté a été
de créer des logiciels capables de reproduire des créatures
humaines. Ils doivent être vivants pour les spectateurs. Leur peau
suit le mouvement des lèvres, les cheveux bougent... » Pour
rendre encore plus convaincantes des images techniquement spectaculaires,
Square a fait un casting vocal impressionnant . Au générique
de Final Fantasy, on retrouve les voix d'Alec Baldwin, Ming-Na (Mulan)
,Donald Sutherland ou James Woods.
Superproduction futuriste au budget de 115 M$, Final Fantasy est distribué
par Columbia. VIP gère les droits merchandising de Final Fantasy
pour la France. Son président Jean-Michel Biard est très
confiant dans le succès du programme licence.
« Nous devons avoir des licenciés très réactifs
puisque le programme a débuté en novembre 2000. Leur travail
devra être très graphique, plus que pour d'autres produits.
Ils vont s'adresser à une cible que touchent Adidas ou Nike. Ces
jeunes sont des communicateurs zélés, des prescripteurs
qui vont aimer l'aspect technologique de Final Fantasy.»
Les jouets seront réalisés par Bandaï. Pour le reste,
il y aura, entre autres, du textile de qualité et de l'édition
autour du making of.
|
|