Les
jouets sous licences Quid
de Noël 2001 ?
La future maman peluche qui a besoin de câlins
pour donner naissance à ses bébés, le « chien robot
» truffé de capteurs qui réagit aux sons et aux caresses,
la poupée dotée d'un logiciel qui se comporte comme une vraie petite
fille...Telle est la « tendance jouets » pour ce Noël 2000.
Les jouets interactifs, grâce
à un important dispositif électronique, communiquent avec l'enfant.
Cette communication passe par la parole autant que par les gestes : Les «
robochien » obéissent à la voix de leur maître, et réagissent
à leurs caresses. Les fillettes discutent avec leur poupée (de plus
en plus riche en vocabulaire !), et les peluches se trémoussent quand on
les cajole. Le marché des jouets interactifs est composé de trois
types de produits : les peluches intelligentes, les «robochiens» et
les «poupées animées».
Les peluches
intelligentes
Hasbro a lancé la tendance en 1999 avec sa
peluche Furby, vendue à 15 millions d'exemplaires aux Etats-Unis
et 900 000 en France. La chouette câline a fait des petits cette année
avec ses bébés Furbies et a donné des idées à
la concurrence. La société américaine Trend Masters a conçu
sa propre peluche « intelligente » : Lovies dont elle espère
vendre 10 millions d'exemplaires dans le monde, dont 6 aux Etats-Unis. C'est la
filiale française du Japonais Tomy qui est en charge de la commercialisation
dans l'héxagone. Le même Tomy propose depuis novembre 2000 les «
Tetetubbies interactifs » qui chantent et parlent ensemble. Autre précurseur,
Mattel qui en 1996 avait lancé « Elmo Chatouille-moi », via
Fisher Price. Cette année, «Elmo farceur» enfile une salopette
en jean et des baskets, se met à parler, imite des bruits et invite l'enfant
à faire comme lui...Elmo est l'un des personnages de la célèbre
série télévisée « 1, rue Sésame ».
L'ayant-droit de la marque «the Sesame Street», Sesame
Workshop, propose une gamme très large de produits dérivés.
VTECH, leader du jeu éducatif électronique, développe deux
types de peluches interactives. Pour les tout-petits, «Mon chien câlin»
parle, joue de la musique, berce bébé et veille sur son sommeil.
Pour les 3-6 ans, un perroquet bavard,« Spiky », qui permet d'apprendre
les chiffres.
Les "robotchiens"
se démocratisent
Depuis le lancement par Sony du très onéreux
« Aibo » (17 000 francs sur Internet lors du lancement en juin 1999,
autour de 10 000 francs aujourd'hui), l'offre des « chiens-robots »
s'est élargie cette année. Le Canadien Wow Wee propose son «
Cyber dog » à moins de 200 Francs. Commercialisé en France
par Nikko, il possède 10 fonctions : aboie, réclame à manger,
défend son territoire... « Poo-Chi » (Hasbro), autre nouveauté
à prix étudié (autour de 200 Francs), réagit aux sons,
à la lumière, aux caresses. Les Poo-Chi communiquent entre eux.
Hasbro monte en gamme avec « Dixi » (autour de 600 Francs), le chien
de garde radiocommandé qui avance, recule en remuant la queue et les oreilles.
En haut de la gamme des « chiens robots » (autour de 1000 F), Fisher-Price
(Mattel) propose depuis novembre 2000 le "Robotichien". Il répond
aux ordres de son maître grâce à un système de commande
vocale. Les
poupées s'animent et s' « humanisent »
La plus vivante des poupées s'appelle
« Miss Lansay » (environ 500 F) : elle dit plus de 1 500 phrases,
réclame et reconnaît ses accessoires, invente des histoires avec
les fillettes, et connaît la date de leur anniversaire ! Berchet lance «
Mon bébé à moi électronique» (environ 400 F),
un poupon qui reconnaît sa maman et réclame son biberon. Les fillettes
pourront soigner bébé malade dès 3 ans avec «
Lilou docteur » de Monneret (Smoby). Si Lilou a de la fièvre, il
faudra lui apporter les meilleurs soins (grâce à un compte-gouttes
au système infrarouge), et il rira aux éclats. La montée
en puissance des « jouets interactifs » traduit deux évolutions
dans l'industrie du jouet : l'importance grandissante de l'électronique
dans la composition des jouets ; et l'utilisation des licences qui donnent un
contenu marketing aux produits.
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